3.20.2014

La femme parfaite

Qui est-ce qui trouvera une femme vertueuse? Car son prix surpasse beaucoup celui des perles.

Le cœur de son mari s'assure en elle, et il ne manquera point de butin ; Elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal.

Elle cherche de la laine et du lin, et elle fait de ses mains ce qu'elle veut ; Elle est comme les navires d'un marchand, elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, et elle distribue la nourriture à sa famille, et la tâche à ses servantes ; Elle considère un champ, et l'acquiert, et du fruit de ses mains elle plante une vigne.

Elle ceint ses reins de force, et elle affermit ses bras ; Elle éprouve que son trafic est bon ; sa lampe ne s'éteint point la nuit ; Elle met ses mains à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau.

Elle tend la main à l'affligé, et présente ses mains aux pauvres. Elle ne craint point la neige pour sa famille ; car toute sa famille est vêtue de laine cramoisi. Elle se fait des couvertures ; ses vêtements sont de fin lin et d'écarlate.

Son mari est considéré aux portes, lorsqu'il est assis avec les anciens du pays. Elle fait du linge et le vend ; et des ceintures, qu'elle donne au marchand ; 

La force et la magnificence forment son vêtement, et elle se rit du jour à venir ; Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue ; Elle surveille ce qui se fait dans sa maison, et elle ne mange point le pain de paresse. Ses enfants se lèvent, et la disent bienheureuse; son mari aussi, et il la loue, et dit :

Plusieurs filles ont une conduite vertueuse; mais toi, tu les surpasses toutes. La grâce est trompeuse, et la beauté s'évanouit ; mais la femme qui craint l'Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu'aux portes ses oeuvres la louent.

– Proverbes 31 (La Bible)

La mission de la jeune fille

La jeune fille est l'élue de Dieu, qui la place dans une famille comme un vase de parfums. Il lui a confié la mission des anges ; il en fait l'anneau qui lie, la voix qui console, la main qui donne, le bras qui soutient.

La jeune fille qui sait comprendre tout ce qu'elle peut faire de grand et de bien quand elle est pieuse, bonne, sincère, dévouée, devient la bénédiction de toute une maison ; elle y porte ou le bonheur ou la consolation ; elle y répand toujours quelque chose de céleste et de pur que les méchants eux-mêmes savent reconnaître et respecter. Enfants ! nulle tâche sur la terre n'est plus belle et plus sainte que la vôtre !

Soyez des anges de paix dans vos familles, et vos vertus et vos actions y feront aimer le nom de Dieu. Si le bonheur habite votre demeure, rendez-en grâce à la Providence ; si la douleur y a pénétré, supportez-la avec résignation, et rendez-la moins amère aux autres par votre dévouement. Donnez le courage, ranimez l'espérance, prodiguez vos soins, usez de la tendresse que vous portent vos parents pour faire renaître la confiance dans leur âme.

Le dépôt précieux de l'union des familles vous est confié, jeunes filles ; c'est à vous de prodiguer de douces paroles, une interprétation favorable, de sages avis ; à vous de mettre en oeuvre ces ressources presque infinies d'amabilité que Dieu vous a données ; montrez à tous le bien que font les autres, dissimulez les torts, cachez les fautes, calmez les ressentiments.

Malgré votre inexpérience des choses du monde, vous êtes plus capables que tout autre de mettre la paix ; il y a en vous des choses auxquelles on ne résiste pas : la simplicité de votre âge, la candeur de votre vertu, l'affection sincère de votre coeur, la droiture de votre esprit que rien encore n'a faussé.

Oh! qu'elle est belle, qu'elle est sainte la mission de la jeune fille!

– Tiré du Savoir-faire et le savoir-vivre, de Clarisse Juranville